Le métier de chauffeur VTC n’exige aucun niveau diplôme précis et donc aucune formation particulière. La seule étape indispensable pour pouvoir exercer, c’est l’admission à l’examen VTC théorique et pratique.
Autrement dit, même les chauffeurs privés ayant déjà une activité professionnelle en cours peuvent devenir chauffeur VTC seulement en passant les épreuves destinées en ce sens. Ces examens sont habituellement organisés par les Chambres des Métiers et de l’Artisanat ou les CMA.
De plus, il existe certaines conditions à respecter obligatoirement pour pouvoir s’installer, lesquelles sont :
- Être majeur
- Avoir un casier judiciaire vierge (c’est-à-dire n’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation à caractère criminel ou correctionnel)
- Être titulaire du permis de conduire catégorie (permis B)
- Obtenir l’attestation d’aptitude physique auprès d’un médecin agréé par la Préfecture
Seul un candidat remplissant ces critères pourra demander une carte professionnelle, une demande qu’il faudra accompagner de justificatifs comme une photocopie de pièce d’identité, un justificatif de domicile, etc. D’où l’importance de suivre une formation chauffeur VTC afin d’être accompagné dans toutes les démarches.
L’examen VTC
Travailler sans formation en tant que chauffeur de taxis-VTC est parfaitement possible. Il n’en est pas autant pour l’examen. En d’autres termes, passer l’examen VTC est le seul moyen d’obtenir un agrément pour pouvoir exercer la profession. D’ailleurs ce dernier devient de plus en plus difficile d’année en année. Cette évolution requiert donc de meilleures préparations de la part des candidats.
L’examen pour devenir chauffeur VTC Taxi se déroule en deux étapes :
- L'admissibilité est la partie théorique consistant à des questions à choix multiples ou des questions à réponses courtes (QCM). Les sujets traités concernent le développement commercial, la sécurité routière, la réglementation nationale et autres.
- L’épreuve pratique quant à elle, consiste en une mise en situation du conducteur : transport en VTC, préparation de parcours, respect du code du transport, facturation, relation client, savoir appliquer les règles d’un chauffeur privé sur la voie publique.
Les différents statuts juridiques d’un chauffeur VTC
Disposer d’une structure juridique impacte sur de nombreux aspects de la profession notamment sur le régime fiscal, sur le régime social ou encore sur la rémunération. On compte deux types de statuts juridiques possibles pour travailler en tant que chauffeurs VTC auto-entrepreneur (micro entreprise) : l’EURL et la SASU. Ils présentent chacun des avantages et des inconvénients qui valent la peine d’être étudiés attentivement.
Si l’EURL est une SARL a associé unique, la SASU ou société par Actions simplifiée unipersonnelle regroupe différents travailleurs indépendants ayant chacun des apports dans l’entreprise.
Le chauffeur qui choisit l’EURL opte pour une forme de société plus protectrice que l’entreprise individuelle traditionnelle. Il doit obligatoirement tenir une vraie comptabilité et verser des cotisations sociales évaluées en fonction de leurs rémunérations et frappant même les dividendes.
La SASU offre aux chauffeurs VTC l’opportunité d’éviter la Sécurité sociale mais par contre de cotiser un montant plus élevé pour la prévoyance. Bien sûr, les droits sociaux seront d’autant plus avantageux.
Notons aussi qu’un bon chauffeur VTC devra être titulaire d’une responsabilité civile professionnelle.
Une bonne formation VTC permet également de connaître la réglementation.
Les formations à suivre
Comme il a été dit précédemment, la formation n’est pas obligatoire pour accéder au métier de chauffeur VTC. Elle reste toutefois très utile pour réussir à l’examen, qui lui est obligatoire.
Des centres de formations agréés proposent des modules très intéressants surtout pour les jeunes conducteurs sur les sujets traités en épreuves théoriques de l’examen dont les connaissances linguistiques.
Pour les chauffeurs VTC déjà en activité ayant en leur possession une carte pro, il existe ce qu’on appelle dans le métier, LA formation continue de 14 h. Ce stage-là est en revanche obligatoire. Il s’agit d’une remise à niveau des connaissances des conducteurs. Il se fait tous les cinq ans et porte essentiellement sur la règlementation nationale du transport routier, sur le code de la route et sur le service clientèle.
Cette catégorie de formation VTC débouche sur l’octroi d’un certificat délivré au chauffeur du véhicule et attestant que ce dernier a bien suivi le stage dans un centre ayant un agrément.
